Nouveaux changements au sommet de la direction d'Atos
En juillet 2022, Nourdine Bihmane avait été nommé à ce poste en remplacement de Rodolphe Belmer, qui n'avait exercé la fonction que durant six mois. Yves Bernaert, 55 ans, ancien directeur général d'Accenture Technology Europe, se concentrera sur le développement de Eviden si la scission d'Atos est validée par le conseil d'administration. Nourdine Bihmane, pour sa part, deviendra directeur général adjoint et restera à la tête de Tech Foundations.
La nomination de Bernaert s'inscrit dans un contexte plus large de transformation de l'entreprise. Sa première mission consistera à accélérer le redressement des activités du groupe, selon un communiqué officiel d'Atos. Parallèlement, Philippe Oliva, qui était jusqu'alors directeur général d'Eviden, « a pris la décision de quitter le groupe au terme d'une période de transition », tandis que Diane Galbe, ancienne directrice générale adjointe d'Atos, rejoindra les équipes de Tech Foundations.
La nomination de Bernaert s'inscrit dans un contexte plus large de transformation de l'entreprise. Sa première mission consistera à accélérer le redressement des activités du groupe, selon un communiqué officiel d'Atos. Parallèlement, Philippe Oliva, qui était jusqu'alors directeur général d'Eviden, « a pris la décision de quitter le groupe au terme d'une période de transition », tandis que Diane Galbe, ancienne directrice générale adjointe d'Atos, rejoindra les équipes de Tech Foundations.
Inquiétudes autour de la vente de Tech Foundations
Au début du mois d'août 2023, Atos a révélé que le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky entrait en négociations exclusives pour acquérir Tech Foundations dans le cadre d'une transaction de 2 milliards d'euros. Cette vente s'inscrit dans une démarche de recentrage de la société sur ses activités de cybersécurité et d'informatique dématérialisée. Elle devrait également permettre de réduire sa dette.
Toutefois, cette négociation a suscité des interrogations chez certains députés en raison du caractère sensible des activités de Tech Foundations. En réponse à ces inquiétudes, un porte-parole de Daniel Kretinsky a indiqué que celui-ci resterait un « actionnaire minoritaire » et « passif ».
Toutefois, cette négociation a suscité des interrogations chez certains députés en raison du caractère sensible des activités de Tech Foundations. En réponse à ces inquiétudes, un porte-parole de Daniel Kretinsky a indiqué que celui-ci resterait un « actionnaire minoritaire » et « passif ».