Placé à la tête d’Air France en octobre 2011, Alexandre de Juniac s’est vu attribué entre autres missions d’organiser la riposte face aux compagnies d’aviation low cost. Son prédécesseur, Pierre-Henri Gourgeon, avait déjà entrepris de repositionner le service d’Air France sur les vols de courts et moyens courriers misant sur une productivité accrue du travail pour favoriser les prix et en inaugurant des points de rattachement sur des aéroports de province.
Après avoir étudié différents scénarios, Air France a finalement décidé de s’appuyer sur sa filiale charter Transavia pour développer une offre de vols de court et moyen-courrier à bas coûts. Déjà engagé dans un plan de restructuration intitulé Transform 2015, la compagnie inscrit donc le développement de son offre low-cost dans une logique globale de réduction de ses coûts de fonctionnement.
En couvrant desservants des destinations peu ou mal desservies par les compagnies traditionnelles, les low cost se sont positionnées sur un des marchés de niches ces 20 dernières années. Conjuguée à une réduction systématique des coûts d’exploitation et de gestion, cette politique a permis à ces compagnies de pratiquer des tarifs plus bas que ceux des compagnies traditionnelles sur des marchés où elles sont peu présente.
Les atouts des compagnies low cost sont variés. Ventes directes, informatisation des données clients et dématérialisation des billets, service en vol à la carte, uniformisation des appareils sont autant de pratiques qui confèrent aux compagnies low cost une capacité accrue à réaliser des économies à tous les niveaux de leur activité tout en restant productives. C’est avec ce modèle économique que les challengers low cost sont parvenus à défier des compagnies comme Air France sur leur propre terrain au point de représenter aujourd’hui 38% du trafic de l’aviation civile sur le territoire européen.
Pour contrer les compagnies low cost, Air France a annoncé une série de mesures. Cette dernière a ainsi planifié un objectif « réduction des coûts pilotables de 20% » dont le détail devrait être connu au courant de l’été 2012. Le développement des prestations numériques et du e-commerce est néanmoins d’ores et déjà présenté par Alexandre de Juniac comme un des éléments opérationnels participants de cette restructuration.
Par ailleurs, Air France souhaite également positionner sa filiale Transavia sur le marché low cost du court et moyen-courrier et des vols de loisir et de tourisme. Elle a prévu pour cela d’étendre son réseau de couverture et de tabler sur un accroissement de la productivité du travail. À ce titre, il est notamment prévu que les personnels travaillent plus longtemps chaque jour en contrepartie de jours de repos supplémentaires. Les employés travailleront donc plus pour rémunération équivalente. C’est en somme une manière de réaliser une restructuration financière sans recourir au licenciement.
Le développement d’une filiale low cost par Air France ne participe pas de la seule diversification de son offre. Les récentes mesures de restructuration annoncée par la compagnie aérienne convergent dans le but de réduire ses couts de fonctionnement. Air France projette ainsi d’adopter pour l’ensemble de son organisation des principes qui ont fait le succès des low cost ; à l’instar de la dématérialisation des prestations commerciales. Il semble donc se dessiner dans l’aviation civile une convergence des modèles économiques, notamment amorcée chez Air France à la suite des aux importantes pertes la compagnie.
Après avoir étudié différents scénarios, Air France a finalement décidé de s’appuyer sur sa filiale charter Transavia pour développer une offre de vols de court et moyen-courrier à bas coûts. Déjà engagé dans un plan de restructuration intitulé Transform 2015, la compagnie inscrit donc le développement de son offre low-cost dans une logique globale de réduction de ses coûts de fonctionnement.
En couvrant desservants des destinations peu ou mal desservies par les compagnies traditionnelles, les low cost se sont positionnées sur un des marchés de niches ces 20 dernières années. Conjuguée à une réduction systématique des coûts d’exploitation et de gestion, cette politique a permis à ces compagnies de pratiquer des tarifs plus bas que ceux des compagnies traditionnelles sur des marchés où elles sont peu présente.
Les atouts des compagnies low cost sont variés. Ventes directes, informatisation des données clients et dématérialisation des billets, service en vol à la carte, uniformisation des appareils sont autant de pratiques qui confèrent aux compagnies low cost une capacité accrue à réaliser des économies à tous les niveaux de leur activité tout en restant productives. C’est avec ce modèle économique que les challengers low cost sont parvenus à défier des compagnies comme Air France sur leur propre terrain au point de représenter aujourd’hui 38% du trafic de l’aviation civile sur le territoire européen.
Pour contrer les compagnies low cost, Air France a annoncé une série de mesures. Cette dernière a ainsi planifié un objectif « réduction des coûts pilotables de 20% » dont le détail devrait être connu au courant de l’été 2012. Le développement des prestations numériques et du e-commerce est néanmoins d’ores et déjà présenté par Alexandre de Juniac comme un des éléments opérationnels participants de cette restructuration.
Par ailleurs, Air France souhaite également positionner sa filiale Transavia sur le marché low cost du court et moyen-courrier et des vols de loisir et de tourisme. Elle a prévu pour cela d’étendre son réseau de couverture et de tabler sur un accroissement de la productivité du travail. À ce titre, il est notamment prévu que les personnels travaillent plus longtemps chaque jour en contrepartie de jours de repos supplémentaires. Les employés travailleront donc plus pour rémunération équivalente. C’est en somme une manière de réaliser une restructuration financière sans recourir au licenciement.
Le développement d’une filiale low cost par Air France ne participe pas de la seule diversification de son offre. Les récentes mesures de restructuration annoncée par la compagnie aérienne convergent dans le but de réduire ses couts de fonctionnement. Air France projette ainsi d’adopter pour l’ensemble de son organisation des principes qui ont fait le succès des low cost ; à l’instar de la dématérialisation des prestations commerciales. Il semble donc se dessiner dans l’aviation civile une convergence des modèles économiques, notamment amorcée chez Air France à la suite des aux importantes pertes la compagnie.