Les patrons restent globalement pessismistes vis-à-vis du climat d'affaires en France
Les chefs d'entreprise font davantage confiance au gouvernement. Après un an de désaffection continue, c'est donc une rupture de tendance qu'enregistre la 79ème édition du baromètre Fiducial, réalisée entre le 24 mars et le 9 avril 2025 : neuf points gagnés en un trimestre, pour culminer à 26%. Toujours est-il que seuls 3% des dirigeants interrogés déclarent avoir « tout à fait confiance » dans la politique économique de l’exécutif. Le scepticisme reste majoritaire, avec 74% de réponses négatives, dont plus de la moitié exprimées avec un rejet catégorique. Ce paradoxe illustre une situation ambivalente : des signaux positifs commencent à émerger, mais ils peinent encore à convaincre un tissu entrepreneurial fatigué par l’instabilité réglementaire et le flou des réformes à venir.
Sur le terrain, cette prudence se traduit dans l’évolution du moral des chefs d’entreprise. Si le pessimisme vis-à-vis du climat des affaires fléchit légèrement — 78% s’en déclarent encore mécontents, contre 85% fin 2024 — l’appréciation de leur activité propre se redresse à 48%, soit un retour au niveau observé deux ans plus tôt. Le contraste est net selon les secteurs : hôtellerie, santé et action sociale demeurent en queue de peloton, tandis que les services aux particuliers montrent des signes de stabilisation. Cette différenciation sectorielle souligne la résilience différenciée des TPE face aux aléas macroéconomiques.
Sur le terrain, cette prudence se traduit dans l’évolution du moral des chefs d’entreprise. Si le pessimisme vis-à-vis du climat des affaires fléchit légèrement — 78% s’en déclarent encore mécontents, contre 85% fin 2024 — l’appréciation de leur activité propre se redresse à 48%, soit un retour au niveau observé deux ans plus tôt. Le contraste est net selon les secteurs : hôtellerie, santé et action sociale demeurent en queue de peloton, tandis que les services aux particuliers montrent des signes de stabilisation. Cette différenciation sectorielle souligne la résilience différenciée des TPE face aux aléas macroéconomiques.
3 dirigeants d'entreprise sur 5 jugent la pression concurrentielle forte
Le baromètre révèle également un statu quo préoccupant sur le front de l’emploi. Seuls 10% des TPE ont procédé ou envisagé une embauche d’ici fin mars 2025. Ce taux, stable depuis près d’un an, traduit une frilosité persistante liée aux incertitudes économiques. Dans les structures de 10 à 19 salariés, l’intention d’embauche grimpe à 47%, montrant une inertie typique des plus petites unités. En parallèle, 7% des entreprises signalent des suppressions de postes, créant un différentiel modeste mais réel en faveur de l’emploi. Le signal est faible, mais il existe.
Sur le plan financier, les indicateurs sont contrastés. Si la proportion des chefs entreprise déclarant avoir des difficultés recule de dix points pour s’établir à 36%, cette amélioration ne masque pas l’étroitesse des marges de manœuvre. L’environnement concurrentiel local, jugé « fort » par 59% des dirigeants, accentue les pressions, d’autant que 76% des clients des TPE restent cantonnés à l’échelle locale. Ce maillage, bien qu’atout stratégique, expose aussi les entreprises à une sensibilité accrue aux dynamiques régionales.
Sur le plan financier, les indicateurs sont contrastés. Si la proportion des chefs entreprise déclarant avoir des difficultés recule de dix points pour s’établir à 36%, cette amélioration ne masque pas l’étroitesse des marges de manœuvre. L’environnement concurrentiel local, jugé « fort » par 59% des dirigeants, accentue les pressions, d’autant que 76% des clients des TPE restent cantonnés à l’échelle locale. Ce maillage, bien qu’atout stratégique, expose aussi les entreprises à une sensibilité accrue aux dynamiques régionales.