La période, qui comprend les vacances du printemps et les ponts du mois de mai, sera constellée de grève : deux jours sur cinq, en fonction des semaines. Un casse-tête pour organiser des solutions alternatives à la direction de la SNCF, et un cauchemar pour les usagers qui dont devoir essuyer un printemps difficile. L'intersyndicale fait reposer la responsabilité du mouvement sur les épaules du gouvernement : « Clairement, on attend une ouverture de la part du gouvernement. S'il veut éviter ça, c'est à lui d'ouvrir des négociations », explique la CFDT-Cheminots.
Les Français se préparent en tout cas à un printemps difficile. 63% d'entre eux jugent ainsi le mouvement « injustifié », selon un sondage Odoxa pour BFM Business et Challenges. Le gouvernement rebondit sur cette mauvaise image : Elisabeth Borne, la ministre des Transports, estime ainsi au micro de BFMTV que la décision de l'intersyndicale, « incompréhensible », vise « manifestement à pénaliser les usagers ». Pour Guillaume Pepy, le président de la SNCF, cette grève est en décalage par rapport aux négociations engagées. Devant les caméras de TF1, il a assuré que la SNCF allait prendre toutes les mesures pour apporter des solutions de transport alternatives : bus, co-voiturage, VTC…
À 17h, la SNCF communiquera la liste des trains qui circuleront le lendemain. Cela permettra, a minima, de planifier son transport et de trouver, le cas échéant, la solution qui convient. Les syndicats ont décidé d'aller au combat frontal contre le gouvernement, qui entend éteindre progressivement le statut des cheminots et ouvrir le secteur à la concurrence. Quitte à passer par des ordonnances pour accélérer la cadence de la réforme.
Les Français se préparent en tout cas à un printemps difficile. 63% d'entre eux jugent ainsi le mouvement « injustifié », selon un sondage Odoxa pour BFM Business et Challenges. Le gouvernement rebondit sur cette mauvaise image : Elisabeth Borne, la ministre des Transports, estime ainsi au micro de BFMTV que la décision de l'intersyndicale, « incompréhensible », vise « manifestement à pénaliser les usagers ». Pour Guillaume Pepy, le président de la SNCF, cette grève est en décalage par rapport aux négociations engagées. Devant les caméras de TF1, il a assuré que la SNCF allait prendre toutes les mesures pour apporter des solutions de transport alternatives : bus, co-voiturage, VTC…
À 17h, la SNCF communiquera la liste des trains qui circuleront le lendemain. Cela permettra, a minima, de planifier son transport et de trouver, le cas échéant, la solution qui convient. Les syndicats ont décidé d'aller au combat frontal contre le gouvernement, qui entend éteindre progressivement le statut des cheminots et ouvrir le secteur à la concurrence. Quitte à passer par des ordonnances pour accélérer la cadence de la réforme.