(c) Shutterstock/EconomieMatin
Et le premier pays susceptible d’accueillir le Rafale est l’Égypte. Des négociations se sont discrètement déroulées ces derniers jours concernant la livraison d’équipement militaire de pointe au pays : une frégate, des missiles, et 24 Rafale. Une première pour Dassault, créateur de l’avion, mais il a fallu négocier pied à pied.
Ainsi, Le Caire a dû en rabattre sur sa liste de courses et accepté d’y retirer bon nombre de missiles ainsi qu’une frégate supplémentaire. Surtout, l’Égypte va devoir mettre un peu plus la main à la poche; certes, le contrat initial est passé de 7,6 milliards d’euros à 5 milliards. Mais la garantie offerte par Paris n’est plus que de 50% du contrat (hors acompte), contre les 90% voulus à la base par l’Égypte.
Habituellement, ce genre de contrat ne porte la garantie qu’à 15%. Paris et Le Caire ont donc fait un effort pour rapprocher leurs points de vue — une obligation des deux côtés : l’Égypte repart avec un accord de principe, Paris avec un Rafale qui se vend enfin à l’international.
Les obstacles sont encore nombreux sur le chemin (l’Égypte va devoir constituer un pool bancaire, par exemple), mais la voie semble maintenant un peu plus dégagée pour le Rafale. Dassault attend maintenant de voir la couleur des premiers euros avant de sabrer le champagne.
Ainsi, Le Caire a dû en rabattre sur sa liste de courses et accepté d’y retirer bon nombre de missiles ainsi qu’une frégate supplémentaire. Surtout, l’Égypte va devoir mettre un peu plus la main à la poche; certes, le contrat initial est passé de 7,6 milliards d’euros à 5 milliards. Mais la garantie offerte par Paris n’est plus que de 50% du contrat (hors acompte), contre les 90% voulus à la base par l’Égypte.
Habituellement, ce genre de contrat ne porte la garantie qu’à 15%. Paris et Le Caire ont donc fait un effort pour rapprocher leurs points de vue — une obligation des deux côtés : l’Égypte repart avec un accord de principe, Paris avec un Rafale qui se vend enfin à l’international.
Les obstacles sont encore nombreux sur le chemin (l’Égypte va devoir constituer un pool bancaire, par exemple), mais la voie semble maintenant un peu plus dégagée pour le Rafale. Dassault attend maintenant de voir la couleur des premiers euros avant de sabrer le champagne.