Airbnb ne fait pas que des heureux. Accusés de violer des lois et d’aggraver la crise du logement, la plateforme web de location est dans le collimateur de professionnels du secteur qui n’entendent plus se laisser marcher sur les pieds par ce concept qui attire aujourd’hui de nombreux adeptes.
Un groupe de new-yorkais composé d’élus locaux, d’hôteliers, d’activistes du logement, a décidé de frapper un grand coup en lançant une violente campagne contre Airbnb, censé montrer la face cachée de ce système. Cette campagne, appelée Share Better, montre notamment une vidéo peu ragoutante, dans laquelle sont mis en avant les mauvais côtés d’Airbnb.
Pendant une grosse minute s’enchaînent des commentaires péjoratifs sur Airbnb, le tout accompagné d’images montrant par exemple un frigo moisi, des punaises dans le lit, des souris mortes dans des placards. Bref, tout ce qui ferait normalement fuir un client potentiel en recherche d’un logement pour quelques jours ou pour une nuit.
Le groupe d’activistes espère bien dégoûter les futurs clients potentiels du groupe. Avec ces images, ces commentaires et ces histoires de clients déçus, Airbnb risque bien de contrattaquer. Le groupe a d’ores et déjà répondu en affirmant qu’il générait 768 millions de dollars et 6 600 emplois à New-York en précisant également avoir rayé de ses plaquettes les bailleurs peu scrupuleux en matière d’hygiène.
Pour l’heure, le groupe à l’origine de Share Better continue de clamer qu’Airbnb viole les lois, en incitant les locataires new-yorkais à enfreindre leurs baux locatifs tout en participant à l’aggravation de la crise du logement dans les quartiers de la Grosse Pomme.
Depuis le 9 juillet dernier, Alan Mulally siège donc au conseil d’administration de Google, à Mountain View, en Californie. Âgé de 68 ans, ce patron expérimenté peut se targuer d’une grande expérience dans le monde entrepreneurial. Bien entendu Google n’est pas Ford, mais Alan Mulally pourrait apporter au géant de l’Internet quelques pistes pour tenir le cap sur le long terme.
C’est en effet grâce à lui que Ford a refait surface, depuis 2009. A l’époque, le groupe automobile était à deux doigts de la faillite, et c’est Alan Mulally qui a redressé le constructeur américain. Après son séjour chez Ford, Mr Mulally s’est ensuite fait embauché par Boeing. De par cette expérience, il est désormais le seul membre du conseil d’administration de Google à avoir travaillé dans le secteur manufacturier.
"Alan apporte une expérience reconnue de grand patron et de manager dans le secteur technologique" a indiqué le directeur général de Google, Larry Page, dans un communiqué envoyé par le moteur de recherche. Ajoutant que "je suis content qu’Alan rejoigne le conseil d’administration de Google."
Quant à Alan Mulally, il s’est dit "impatient" de travailler avec les dirigeants du géant du Net. L’ancien président de Ford a précisé que "c’est un honneur de servir au sein du conseil d’administration d’une icône du secteur, dont le but est d’améliorer nos vies." Alan Mulally fait désormais partie du comité de vérification de la société californienne.
D'après un sondage de l'institut Harris Interactive, les recruteurs tarderaient à utiliser ces plates-formes de mise en relation professionnelle. Sur les 400 dirigeants interrogés, 26 % seraient inscrits sur ces réseaux sociaux, et seulement 8 % d'entre eux s'en serviraient.
La large majorité de ces dirigeants privilégierait avant tout le bouche-à-oreille, les bonnes vieilles méthodes. En effet, selon l'étude, 58 % des recruteurs interrogés citent cette méthode comme leur principal moyen de recrutement.
Viennent ensuite Pôle emploi plébiscités par 42 % d'entre eux, les job boards type Monster ou Cadremploi, les cabinets de recrutements, puis les réseaux d'anciens élèves. Les réseaux sociaux professionnels ne recevant que 12 % des voix.
Même constat du côté des salariés. Sur les 600 actifs interrogés, plus de la moitié d'entre eux accordent de l'importance à ces nouveaux moyens de communication, et de recrutement, mais à peine un sur quatre possède un compte de type LinkedIn ou Viadeo...
Rejoints par Microsoft, Apple, Linkedin, Yahoo! et AOL, ils réclament aujourd'hui de Barack Obama de mieux encadrer les pratiques de surveillance des citoyens, et d'utilisations de données sur le web. Mais attention, cela n'a rien de philanthropique. Non il s'agit plutôt de redorer leur capital confiance après les révélations de l'ex-consultant de la NSA, Edward Snowden.
"Nous comprenons que les gouvernements ont le devoir de protéger leurs citoyens. Mais les révélations de cet été ont mis en lumière le besoin urgent de réformer les pratiques gouvernementales de surveillance dans le monde", ont-ils écrit au président américain, ainsi qu'aux membres du Congrès.
En effet, l'affaire Snowden a mis en lumière l'ampleur du programme Prism, un système secret de surveillance américain qui visait alors des millions de communications électroniques dans le monde. Edward Snowden a de plus apporté la preuve que les services de renseignement américains avaient la possibilité de décoder certains systèmes de chiffrement utilisés par ces géants du web.
"Dans de nombreux pays, la balance a trop penché en faveur de l'Etat et s'est éloignée des droits des individus, des droits qui sont garantis par la Constitution. Ceci met en danger les libertés que nous chérissons tous. Cela doit changer" ont-ils également ajoutés.
Et ces leaders de l'Internet ont déjà commencé à faire évoluer leurs systèmes. A l'instar de Microsoft qui a annoncé la semaine dernière qu'il allait chiffrer les données échangées sur son réseau, notamment en question d'inquiétudes liées à la surveillance du gouvernement américain. Un procédé déjà annoncé par Google, Yahoo! et Twitter.
Tous appellent aujourd'hui le Congrès à changer les lois de surveillance, afin d'assurer transparence et responsabilité concernant les actions gouvernementales en matière de surveillance électronique.