Un projet de loi qui menacerait les cliniques de France, selon la Fédération de l’hospitalisation privée (FHP). Cette dernière a menacé lundi 17 novembre, via un communiqué de presse, de se mettre en grève illimitée à compter du 5 janvier prochain, si le gouvernement maintenait son projet de loi santé, applaudi généralement pour ses orientations, mais violemment décrié pour son manque de moyens.
Plus précisément, les cliniques privées de France, au nombre de 1 100 établissements, craignent particulièrement pour leurs 200 000 emplois. En effet, le projet de loi santé voudrait autoriser les Agences régionales de santé (ARS), à pouvoir réquisitionner du personnel dans les établissements privés pour alimenter certains hôpitaux publics, dans le but d’assurer un égal accès aux soins.
Les cliniques craignent ainsi d’être progressivement mises à l’écart du système de soins français, puisque la priorité serait donnée au service public, ce qui coûterait particulièrement au secteur privé qui soigne chaque année 8,5 millions de patients. « Nous nous battons autant pour notre survie que pour cette liberté-là » précise Lamine Gharbi, le président de la FHP. Cette liberté, c’est à la fois celle de pouvoir fixer ses propres tarifs, et de pouvoir fonctionner sur un statut particulier, indépendant du service public.
Lamine Gharbi précise également que demain « les ARS pourront retirer à l’un de nos établissements une autorisation d’activités de soins ou de fermer un de nos services d’urgence parce que l’hôpital public voisin, qui ne va pas bien, a besoin d’un afflux de patients ». En clair, la FHP ne veut pas être le dindon de la farce, surtout si cette farce lui coûte quelques milliers d’emplois sur le long terme.
Et avec la prochaine augmentation du prix du gazole, les Français devraient réfléchir à deux fois avant d’aller faire le plein. D’après une étude de l’Insee publiée mardi 14 octobre, les Français ont consacré en 2013 11 % de leur budget aux dépenses automobiles. Un pourcentage qui représente 4 300 euros par an, ou bien 124 milliards d’euros au total.
Des chiffres qui pourraient à première vue paraître importants. Il s’agit pourtant, comme le précise l’Insee, du niveau le plus faible constaté depuis 1975. L’institut national de la statistique rapporte en effet que depuis 2007, les habitants de l’Hexagone semblent se serrer la ceinture en ce qui concerne les dépenses liées à leur voiture.
Non pas car la voiture ne serait plus chère au coeur de nos compatriotes. Mais simplement car d’autres postes de dépenses au sein du ménage ont vu leur coût exploser littéralement entre 2007 et l’an passé. Le carburant par exemple. Les Français ont dépensé pas moins de 37,8 milliards d’euros l’an dernier, à la pompe.
L’entretien des véhicules a lui aussi fortement augmenté. Une hausse des coûts qui s’explique par la complexité des réparations, surtout à cause de l’électronique embarqué au sein des véhicules. Ce qui a pour conséquence logique de faire baisser la fréquentation des garages, de 2,8 % l’an dernier. Bien que les Français y aient dépensé 33 milliards d’euros en 2013.
Si l’on rajoute à cela le coût de l’assurance, qui a augmenté de 3 % par an par foyer depuis 2007, on comprend fort bien pourquoi les Français prennent garde à ne pas trop dépenser en matière automobile.
Un business qui rapporte, et qui embauche ! Quoi de mieux en ces temps de crise ? Le secteur des applications mobiles peut se targuer d’une croissance fulgurante, et d’une réussite impressionnante. D’après une étude du cabinet d’études d’analyse VisionMobile publiée mercredi 6 août, l’économie des applications mobiles représente en Europe un million d’emplois et des revenus de 16,5 milliards de dollars.
Ces employés peuvent remercier des entreprises comme Apple, Google, et Microsoft, qui ont mis au goût du jour des téléphones intelligents, les smartphones qu’on ne présente plus, leurs systèmes d’exploitation, et bien sûr les nombreuses applications qui s’y rapportent. En l’espace d’une dizaine d’années, c’est un véritable univers d’applications créées par des milliers de développeurs qui s’est créé.
Côté chiffre, VisionMobile estime que le secteur des applications mobiles génèrera en 2014 16,5 milliards de dollars de revenus, en Europe, soit 19 % des 69,8 milliards de dollars que produira ce marché au niveau mondial. Rien que ça.