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Renault : des enfants extraient son cobalt selon Amnesty International





Les multinationales sont de plus en plus ciblées pour la responsabilité qu’elles ont dans les conditions de travail dans les autres pays du monde : leurs fournisseurs, qu’ils soient de matières premières ou tout simplement sous-traitants, peuvent parfois faire des entorses à la réglementation en vigueur ce qui ne manque pas de créer des micro-scandales.



cc/pixabay
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Apple en a fait les frais à de nombreuses reprises avant de mettre en place une politique très stricte concernant les usines en Chine. Une politique qui semble avoir porté ses fruits puisque l’ONG Amnesty International classe le géant de Cupertino parmi les meilleures entreprises lorsqu’il s’agit du respect des droits de l’homme dans les mines de Cobalt.

Ce n’est pas le cas, malheureusement, pour le constructeur français Renault qui se retrouve en très mauvaise position sur les 27 entreprises analysées qui utilisent du Cobalt dans les batteries de leurs produits. L’ONG attribue des très mauvaises notes, deux « aucune action » et trois « minimal ». Parmi les autres constructeurs automobiles étudiés aucun n’a eu d’aussi mauvaises notes.

Le rapport publié le 15 novembre 2017 par Amnesty International s’intitule « Ces enfants qui travaillent pour nos batteries » et s’intéresse donc au travail des mineurs dans les mines de Cobalt en Afrique. La note de Renault ne signifie pourtant pas que l’entreprise fait travailler des enfants.

Ce sont les producteurs de Cobalt qui font travailler les enfants puis ils vendent la production aux géants de l’industrie. C’est en ce sens que Renault ne semble pas en bonne position : le groupe ne vérifie pas que ses fournisseurs respectent les droits de l’homme et des enfants.


15 Novembre 2017